Rapport d’activité 2021
Accompagner
les changements
"2021 a été une année charnière avec la préparation de l’élargissement de notre activité, à tout l’univers de la maison : jeux et jouets, articles de bricolage-jardin et matériaux du bâtiment. En mettant en place ces nouvelles filières, nous voulons faciliter le tri à la source par matériaux et proposer aux particuliers comme aux professionnels du bâtiment, des solutions de collecte simples et à proximité."
Dominique Mignon, Présidente d'Eco-mobilier
la vidéo
Devenir l’éco-organisme
de la maison
En 2021, Eco-mobilier a décidé de candidater pour trois nouvelles filières de recyclage créées par la loi AGEC, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire. Avec la filière historique de l’ameublement, elle aussi impactée par cette nouvelle règlementation, de multiples projets ont été menés pour garantir la conformité réglementaire et apporter toujours plus de services aux adhérents.
Devenir l’éco-organisme de la maison
En 2021, Eco-mobilier a décidé de candidater pour trois nouvelles filières de recyclage créées par la loi AGEC, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire. Avec la filière historique de l’ameublement, elle aussi impactée par cette nouvelle règlementation, de multiples projets ont été menés pour garantir la conformité réglementaire et apporter toujours plus de services aux adhérents.
Fort de sa solide expérience de dix ans dans le recyclage du mobilier, l’éco-organisme a mis les bouchées triples en projetant de postuler pour trois nouvelles filières lancées par la loi AGEC, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire. Eco-mobilier s’est ainsi positionné comme l’unique éco-organisme multifilière et multimatériaux de la maison. La loi introduit également de nouvelles obligations pour les professionnels de l’ameublement pour inciter à réemployer et à recycler plus et à contrôler davantage les contrevenants.
Prêts pour le 1er janvier 2022
Pour aider ses adhérents à se conformer aux nouvelles obligations de la loi AGEC, Eco-mobilier a mis en place des solutions pour les metteurs sur le marché de la filière des déchets d’éléments d’ameublement (DEA). Objectif : leur permettre d’être prêts au 1er janvier 2022.
- A cette date, la reprise gratuite devient obligatoire pour tous les magasins d’ameublement. Cette obligation est variable selon la taille de l’enseigne, physique ou digitale. Afin que chacun s’y retrouve et comprenne quelle est son obligation précise, un outil d’autodiagnostic a été créé et de multiples expériences grandeur nature ont permis d’affiner ce nouveau dispositif. Chaque distributeur dispose ainsi d’une solution de reprise en magasin ou à la livraison à proposer à ses clients.
- La loi interdit également d’éliminer les invendus non-alimentaires, afin de réduire le gaspillage et de favoriser l’économie circulaire. Eco-mobilier propose là aussi une solution innovante : une plateforme du don en partenariat avec les acteurs de l’économie solidaire.
- Enfin de nouvelles obligations d’affichage sont entrées en vigueur : le Triman avec de nouvelles consignes de tri à faire figurer sur les emballages et les produits ainsi que le numéro d’identifiant unique, que l’on doit retrouver sur les CGV (conditions générales de vente) et tout document contractuel. Ce numéro d’identifiant unique, délivré par l’ADEME est la preuve que le metteur sur le marché remplit ses obligations de responsabilité élargie des producteurs. Il permet de contrôler qui est conforme à la loi et s’acquitte de son éco-participation et qui ne l’est pas.
La chasse aux free riders
Ces contrevenants qui ne paient pas leur éco-participation, ce sont des free riders, des « passagers clandestins » qui bénéficient du recyclage de leurs meubles en fin de vie sans y contribuer. En 2021, Eco-mobilier a renforcé son dispositif de « chasse aux free riders ». « On a musclé nos actions », souligne Xavier Rebardy, directeur des affaires règlementaires et juridiques. « On a renforcé notre procédure habituelle de relance par des courriers d’avocats. Ce qui a permis d’obtenir des résultats plutôt significatifs d’adhésion de structures étrangères, mais aussi françaises ». Précisions chiffrées d’Eric Weisman Morel, directeur du développement : « Nous avons 815 entreprises considérées comme des free riders qui ont adhéré. Ce qui a permis de récupérer 7,6 millions d’euros d’éco-participation ». Mais l’outil le plus efficace déployé en 2021 pour les identifier est un process de pistage numérique. « Nous avons mis en place un robot qui visite tous les mois, sept places de marché et qui scanne les produits. Il repère les entreprises qui les mettent en vente et nous vérifions si ces entreprises sont adhérentes ou pas. » Certaines actions sont allées jusqu’au contentieux pour distorsion de concurrence : « Nous avons gagné contre l’un des acteurs », précise Xavier Rebardy, « ce qui nous permet d’avoir un socle de jurisprudence que l’on va étoffer au fur et à mesure ».
Contre les free riders, nous disposons d’outils pour les repérer et d’un socle de jurisprudence pour poursuivre les plus récalcitrants.
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7,6
millions d’euros récupérés
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815
free riders régularisés
Dans le rôle de ces free riders, bien souvent, des vendeurs tiers de places de marché. La loi AGEC responsabilise les plateformes de vente en leur demandant de les contrôler. Elles ont l’obligation de contribuer à la filière REP pour leurs produits propres, mais aussi pour ceux de leurs vendeurs tiers, s’ils ne sont pas en conformité.
Une mesure essentielle afin de rétablir l’équité sur le marché.
Élargir à de nouveaux horizons
Devenir l’éco-organisme de la maison a été synonyme de marathon pour candidater à deux nouvelles filières (jeux et jouets, articles de bricolage et jardin) et préparer la filière déchets du bâtiment : les jeux et jouets, les articles de bricolage et de jardin et le bâtiment. « Pour les filières articles de bricolage-jardin et jeux-jouets, cela a été un travail transversal, avec l’ensemble des parties prenantes. L’objectif était de permettre à cette nouvelle filière de démarrer en un temps record », précise Matthieu Goutti, responsable projets transversaux et études stratégiques. « Il y a eu une grosse étape de sensibilisation auprès des entreprises et de conviction qu’Eco-mobilier était le candidat idéal pour représenter leur filière. Puis nous avons mobilisé les entreprises pour construire collectivement la stratégie et organiser la filière. ». Un mini-site dédié aux nouvelles filières a été créé.
Le mini-site permet de s'informer sur les nouvelles filière et de pré-adhérer.
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15 000
visiteurs
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550
pré-adhésions depuis sa mise en ligne
Un travail collaboratif qui a pleinement porté ses fruits, avec l’adhésion massive des professionnels du jouet et du secteur du bricolage et du jardin : « La création de la filière des articles de bricolage et de jardin constitue l’opportunité d’amplifier la démarche RSE initiée par les entreprises du secteur » a déclaré Jean-Luc Guéry, président de l’INOHA, l’organisation professionnelle des industriels du bricolage, du jardinage et de l’aménagement du logement.
« Parce qu’ils partagent tous la conviction que l’enjeu écologique et environnemental est devenu vital et que le principe de responsabilité élargie des producteurs est un dispositif susceptible de faire évoluer les comportements et de responsabiliser les acteurs, les producteurs de jeux et jouets ont accueilli positivement le vote de la loi AGEC et la création de l’éco filière » a souligné Florent Leroux, Président de la Fédération Française des Industries Jouet Puériculture.
Nouveaux produits, nouvelles activités : une grande nouvelle aventure à l’horizon.
39 webinaires pour la plupart à destination des metteurs sur le marché ont abordé les thématiques de la loi AGEC en 2021 : la reprise, les produits invendus, l’affichage règlementaire, les market places, les nouvelles filières. Une veille règlementaire a permis de suivre la parution des décrets et le cahier des charges des nouvelles filières.
Recycler
en France
Mousse, bois, ferrailles, plastiques… C’est en France qu’Eco-mobilier veut développer de véritables filières de recyclage et limiter les exports de déchets vers d’autres pays. Et pour ce faire, il faut collecter davantage de matières à la source, innover pour assurer des débouchés aux matériaux recyclés, inciter les fabricants à plus d’éco-conception.
Recycler en France
Mousse, bois, ferrailles, plastiques… C’est en France qu’Eco-mobilier veut développer de véritables filières de recyclage et limiter les exports de déchets vers d’autres pays. Et pour ce faire, il faut collecter davantage de matières à la source, innover pour assurer des débouchés aux matériaux recyclés, inciter les fabricants à plus d’éco-conception.
Collecte : toujours plus, toujours mieux
L’année 2021 a été marquée par un résultat exceptionnel en termes de collecte : +36% de volumes collectés en 2021, en partie liée à l’effet de rattrapage post-confinement. Le déploiement opérationnel a dû se faire rapidement pour accompagner cette augmentation. 528 nouveaux points de collecte ont rejoint le réseau Eco-mobilier. De nouveaux services ont été développés, comme la collecte bi-flux (deux bennes distinctes installées dans la déchèterie) qui permet un tri à la source entre bois et autres matériaux.
Les équipes se sont aussi mobilisées pour optimiser le nouveau schéma opérationnel lancé en 2020 suite aux appels d’offres. « Nous avons travaillé avec les points de collecte pour un meilleur remplissage des bennes. L’enjeu c’est de s’assurer qu’elles soient bien pleines pour optimiser les transports de camions vers les centres de tri. Nous avons fait des gains importants sur le poids moyen collecté par rapport à 2020 : nous ont ainsi économisé l’équivalent de 500 000 km », annonce Marie-Ève Fermet, responsable des opérations.
L’attention a aussi été portée sur les centres de tri avec une multiplication des contrôles qualité. « Nous avons vérifié au niveau de chaque centre de tri qu’il pousse au maximum ses opérations de tri pour maximiser les fractions qui vont ensuite en recyclage. Il y a un double bénéfice : environnemental, mieux on trie plus on va faire du recyclage, et économique parce que ça coûte moins cher d’envoyer une tonne vers du recyclage que vers le CSR (combustible solide de récupération) ».
Résultat : Plus de 1,4 million d’euros d’économies grâce aux actions d’optimisation des coûts menées par les équipes des responsables régionaux.
L’impact de l’arrivée des nouvelles filières a fait l’objet d’expérimentations dans cinq déchèteries de l’ouest de la France. De nouveaux services de collecte y ont été testés et développés. Ces expérimentations ont permis d’estimer les volumes collectés à venir : environ 105 000 tonnes par an pour la filière bricolage-jardin et 34 000 tonnes pour les jeux-jouets. Elles ont également permis d’affiner la connaissance de ces nouveaux produits usagés à collecter : quels objets, quelle composition, quelle taille …
Toujours mieux, en accélérant l’innovation
« En 2021, il y a eu une accélération de l’innovation qui nous a permis d’affiner notre stratégie pour nous préparer à l’augmentation des volumes que nous aurons à traiter et à la diversification des modes de valorisation et de recyclage. », explique Fabien Cambon, directeur technique et de l’innovation.
Le partenariat initié en 2020 avec le chimiste américain Dow Chemical s’est concrétisé avec la construction, à Orléans, et la mise en service industrielle de la première unité de recyclage chimique au monde de mousses issues de matelas usagés. « Elle permet, sur la base de déchets de mousse que nous fournissons, de revenir aux molécules qui constituent la mousse de polyuréthane. On peut ensuite refabriquer des blocs de mousse qui ont les mêmes caractéristiques que s’ils étaient fabriqués à 100 % de polyols vierges. », détaille Fabien Cambon. Des mousses recyclées fabriquées par l’entreprise ICOA. Cette nouvelle voie va permettre à Eco-mobilier d’augmenter sa capacité de recyclage de la mousse polyuréthane. « Nous allons entrer dans une logique de circularité beaucoup plus forte puisque nous démontrons que la mousse de polyuréthane, qui jusqu’à présent était un plastique très difficilement recyclable, rentre dans une logique vertueuse de recyclabilité en boucle ». Et la boucle est bouclée avec la mise en vente par l’un des adhérents et actionnaire, la Camif, d’un canapé fabriqué à partir de cette mousse recyclée dernière génération.
En 2021, il y a eu une accélération de l’innovation qui nous a permis d'affiner notre stratégie pour nous préparer à l'augmentation des volumes.
Le bois, un matériau d’avenir
Le bois n’est pas en reste avec un appel à projets qui s’est soldé par la sélection de seize lauréats autour de projets de recyclage du bois MDF (Medium Density Fiberboard) ainsi que plusieurs nouvelles technologies de valorisation. Parmi elles, la pyrogazéification : un traitement du bois qui, en le chauffant dans des réacteurs, permet de produire un gaz de synthèse, lequel ensuite peut être transformé en méthane ou en hydrogène. « Des discussions ont été menées pour la signature d’une convention avec GRT gaz, le Syctom de Paris et CITEO pour lancer une plateforme commune à destination des porteurs de projets sur cette technologie. », annonce Cyril Roux, responsable recyclage et valorisation.
L’innovation autour du bois, c’est aussi le projet d’utiliser le bois issu des meubles usagés (ou Déchets d’Eléments d’Ameublement – DEA) comme combustible : c’est l’objet des expérimentations, encadrées par les DREAL (Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement) qui ont été menées avec des énergéticiens dans leurs chaudières industrielles. Avec des résultats encourageants : « Ce bois a peu d’impact sur les émissions de fumée, car le bois DEA préparé à cet effet contient peu de substances polluantes », se félicite Cyril Roux. « Aujourd’hui, le bois se positionne dans notre stratégie comme un matériau en capacité d’adresser tous les modes de recyclage et de valorisation, et demain comme potentiellement un substitutif aux énergies fossiles », résume Fabien Cambon.
Le crédit recyclage pour davantage d’éco-conception
Et pour encourager les fabricants de meubles à intégrer du bois ou de la mousse recyclés dans leurs produits, le crédit recyclage a été salué par un beau démarrage : une vingtaine de déclarants pour le premier semestre ont pu bénéficier de ce crédit d’éco-participation qui leur a été reversé. Car le principe séduit : « Cela suscite de l’intérêt de la part à la fois des fabricants de meubles et à la fois des fabricants de panneaux de particules pour pouvoir intégrer le dispositif. Donc il y a fort à parier que sur les prochaines déclarations le nombre va augmenter. », prévoit Cyril Roux.
100% digital cette année, l’Innovation Day s’est tenu en janvier 2021. Il est un temps durant lequel tous les fabricants et distributeurs de l’ameublement ont eu l’opportunité de rencontrer des innovateurs du monde entier pour repenser leurs produits.
Paroles d’adhérents
Paroles d’innovateurs
Faciliter les
solutions de tri
Plus proche mais aussi plus simple grâce au digital, Eco-mobilier a mis la densification du réseau de points de collecte au cœur de sa stratégie. Pour répondre aux nouvelles obligations de reprise et de don, et préparer l’arrivée des nouvelles filières. Un travail de terrain accompagné par un développement digital : l’espace numérique est devenu un univers de services.
Faciliter les solutions de tri
Plus proche mais aussi plus simple grâce au digital, Eco-mobilier a mis la densification du réseau de points de collecte au cœur de sa stratégie. Pour répondre aux nouvelles obligations de reprise et de don, et préparer l’arrivée des nouvelles filières. Un travail de terrain accompagné par un développement digital : l’espace numérique est devenu un univers de services.
Que ce soit à travers des actions de terrain ou d’outils digitaux, Eco-mobilier cherche à rapprocher les solutions de tri des Français et à simplifier la vie des professionnels. Objectif : favoriser une prise de conscience du réflexe « tri » par le consomm’acteur et se conformer à la loi AGEC qui augmente les exigences, en introduisant la reprise obligatoire et l’encouragement au réemploi.
Rapprocher les points de collecte des consommateurs
Les rendez-vous Maison du tri, lancés en octobre 2020, se sont poursuivis durant le premier trimestre dans cinq départements pilotes. Les parkings d’une cinquantaine d’enseignes adhérentes d’Eco-mobilier, volontaires pour l’expérimentation, ont accueilli des points de collecte de proximité, animés durant la journée par les équipes d’Eco-mobilier et des associations solidaires locales.
Bilan très positif puisque plus de 11 000 kg ont été collectés sur 86 journées et 91% des consommateurs ont été satisfaits. Une majorité d’ailleurs souhaite ré-utiliser ce nouveau service rapidement. La communication pédagogique des animateurs a également été convaincante : ils ont donné envie à quasi tous les visiteurs de recycler plus. La notoriété de l’opération s’est clairement affirmée sur les 6 mois. Et côté magasins, plus de 8/10 ont salué l’opération.
Organiser la reprise obligatoire
Parallèlement, Eco-mobilier cherche à densifier son réseau de points de collecte : un chantier stratégique suite à l’obligation de reprise inscrite dans la loi AGEC. Pour les livraisons par exemple, le produit à faire reprendre peut-être déposé dans un point de retrait de colis. Le sourcing de ces nouveaux points de collecte s’est fait par un appel à candidatures et par des prises de contacts avec les gestionnaires de ces sites. Particulièrement ciblées : les zones urbaines, avec un focus sur les zones commerciales et d’activités.
Des tests grandeur nature ont également été menés dans plusieurs enseignes, y compris de vente en ligne pour aider les distributeurs à mettre en place cette reprise sans frais. Avec parfois de belles surprises quant à l’implication de certains adhérents, allant même au-delà des exigences de la nouvelle loi. Mise en place de la signalétique et de contenants dédiés, retours d’expériences des vendeurs, des responsables de magasins, des artisans et des consommateurs. Le bilan est un accueil favorable de ce service gratuit de la part des clients et un grand besoin d’informations du côté des autres parties, en particulier sur la gestion des flux induits par la reprise et sur les textes de loi.
Le numérique au service des adhérents
Pour répondre à ces questionnements, une quarantaine de webinaires pédagogiques a été organisée et de nouveaux services ont été développés sur l’Espace-services, le site dédié aux adhérents mis en place fin 2020. Un outil digital d’autodiagnostic a ainsi été fourni aux distributeurs : selon leur surface de vente ou leur chiffre d’affaires, ils évaluent leurs obligations en termes de reprise et peuvent commander la solution dont ils ont besoin. L’outil a été plébiscité : plus de 2 000 autodiagnostics ont été faits, en majorité par des petites surfaces. Car les grandes enseignes ont été sensibilisées et accompagnées directement.
L'autodiagnostic pour connaître ses obligations de reprise.
Un « virage digital » opéré par Eco-mobilier, selon Cécile Cabre, directrice digitale : « Au début, nous utilisions le système d’information comme un outil de gestion. Aujourd’hui, nous le pensons comme un univers en soi, le reflet de notre offre, facile à comprendre et à utiliser. Nous prenons beaucoup plus en compte les besoins des utilisateurs et nous mettons en avant les services que nous proposons ».
Aujourd’hui, notre écosystème numérique, nous le pensons comme un univers en soi, le reflet de notre offre, facile à comprendre et à utiliser.
De nouvelles applications pour faciliter la vie des artisans et des distributeurs
Belle illustration avec la plateforme du don, cet outil numérique créé pour faciliter le don et le réemploi. Car la loi AGEC interdit de jeter les invendus non alimentaires. Accessible pour tous les adhérents, elle leur permet de publier des annonces de dons d’articles, par unité ou par lot. Les partenaires de l’économie sociale et solidaire peuvent consulter ces annonces et y répondre si une ou plusieurs d’entre elles les intéressent. « Nous avons pris en compte le besoin des utilisateurs, nous avons fait des panels, nous avons testé la solution auprès d’eux », précise Cécile Cabre. L’objectif est de favoriser les rapprochements entre distributeurs et associations pour faciliter ce nouveau flux de dons et de réemploi.
La plateforme du don met en relation distributeurs et acteurs solidaires pour offrir une deuxième vie aux invendus.
Côté collecte, la digitalisation de la carte Pro, très attendue, a répondu à un besoin de simplification et de rapidité des démarches. Elle est envoyée par mail en PDF avec un QR code, ce qui permet une utilisation multiple au sein d’une même entreprise.
Autre digitalisation testée et approuvée par une vingtaine d’utilisateurs : l’enlèvement par QR code. Le principe : flasher l’identifiant de la benne et entrer un code à 4 chiffres préalablement reçu afin de demander l’enlèvement de la benne remplie. « Simple, rapide et digital. Le système commence à être déployé sur l’ensemble du réseau. », annonce Amélie Montoriol van Heesewijk, responsable innovation collecte.
A venir, une application est en cours de création. « Elle est destinée à permettre notamment aux artisans de se repérer dans le maillage et de connaître les conditions de tri ; en miroir, les points de dépôt pourront connaître qui a prévu de venir et paramétrer leurs conditions. Ce projet, d’abord pensé pour les déchets du bâtiment et intégré à la demande d’agrément, sera destiné à la gestion de tous les produits usagés gérés par Eco-mobilier. », annonce la responsable innovation collecte.