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Se transformer pour de nouvelles ambitions
En 2022, Eco-mobilier est devenu Ecomaison, une année exceptionnelle marquée par l’obtention de quatre nouveaux agréments. Nous sommes aujourd’hui le seul éco-organisme de tous les objets et matériaux de la maison, des fondations aux finitions. Ce choix de transformation s’explique par notre volonté de simplifier le geste de tri pour tous et de développer une filière de recyclage 100% française. Avec près de 97 % de recyclage en 2022, nous sommes sur la bonne voie.
2022 a été une année marquée par quatre nouveaux agréments : pourquoi avoir candidaté pour quatre filières d’un coup ?
De quoi êtes-vous particulièrement fière ?
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Le changement de nom était devenu une évidence…
Pourquoi avoir candidaté pour la filière bâtiment, qui est différente des autres, plus complexe et plus concurrentielle ?
Le bâtiment, c’est un gisement colossal. Il y a aussi cette idée de massification dans cet agrément ?
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Dans l’idée de relocaliser le recyclage ?
Comment Ecomaison va-t-il poursuivre son pari multi-filières en 2023 ?
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2022
ECOMAISON :
Se transformer pour de nouvelles ambitions
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En 2022, Eco-mobilier est devenu Ecomaison, une année exceptionnelle marquée par l’obtention de quatre nouveaux agréments. Nous sommes aujourd’hui le seul éco-organisme de tous les objets et matériaux de la maison, des fondations aux finitions. Ce choix de transformation s’explique par notre volonté de simplifier le geste de tri pour tous et de développer une filière de recyclage 100% française. Avec près de 97 % de recyclage en 2022, nous sommes sur la bonne voie.
Ecomaison, l’éco-organisme de toute la maison est né
Trois nouvelles filières en un an ! Plus l’extension de la filière ameublement aux éléments de décoration textile. Pour ses dix ans, l’éco-organisme historique du meuble, fort de tous ses objectifs atteints, a vécu une forte poussée de croissance, en intégrant tout l’univers de la maison. Un parti pris de transformation pour faciliter la vie des producteurs et des distributeurs et optimiser les filières de recyclage. Une nouvelle entreprise est née.
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Ecomaison, l’éco-organisme de toute la maison est né
Trois nouvelles filières en un an ! Plus l’extension de la filière ameublement aux éléments de décoration textile. Pour ses dix ans, l’éco-organisme historique du meuble, fort de tous ses objectifs atteints, a vécu une forte poussée de croissance, en intégrant tout l’univers de la maison. Un parti pris de transformation pour faciliter la vie des producteurs et des distributeurs et optimiser les filières de recyclage. Une nouvelle entreprise est née.
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Si Ecomaison valorise depuis plus de 10 ans le mobilier et la literie, l’éco-organisme a étendu son périmètre à de nouveaux objets de la maison en 2022 : articles de bricolage et de jardin, jeux et jouets, produits et matériaux de la maison ou encore éléments de décoration textile. Il est désormais le seul éco-organisme multifilière et multimatériaux pour toute la maison. « L’objectif, c’est d’une part de rendre un meilleur service à nos adhérents, nos adhérents, qui fabriquent ou distribuent de très nombreuses références de produits, sur plusieurs filières de recyclage. Le fait de pouvoir fédérer au sein d’un même éco-organisme plusieurs familles de produits, c’est déjà un premier service de simplification. D’autre part, c’est aussi un moyen pour aller chercher de la performance économique dans le recyclage, en ayant plus de volume de matériaux, notamment le bois, les mousses, le plastique, le métal ou le textile », explique Eric Weisman-Morel, Directeur des Filières. Une stratégie de « guichet unique » pour les entreprises soumises à plusieurs REP (responsabilité élargie du producteur) qui est payante pour Ecomaison.
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Une année de mobilisation intense pour les équipes d’Ecomaison
Le travail sur les demandes d’agréments a mobilisé les équipes jusqu’en avril pour les jouets et les outils de bricolage et de jardin, et jusqu’en octobre pour le bâtiment. Ce dernier agrément était de loin le plus complexe avec quatre éco-organismes candidats et deux catégories de produits (les inertes et les non inertes). C’est aussi un énorme gisement de plus de 42 000 millions de tonnes selon l’Ademe. La stratégie d’Ecomaison a été de signer « un accord de coordination croisée avec Ecominéro », analyse Véronique Poirier, chargée de mission auprès de la Présidence. Ce partenariat a permis de proposer une offre complète, pour l’ensemble des produits et matériaux de construction inclus dans la nouvelle filière bâtiment.
Son positionnement fait aussi sa spécificité : « On intervient sur les matériaux de construction et du second œuvre, avec une forte présence de la distribution grand public et du négoce dans nos adhérents. », précise Eric Weisman-Morel.
En parallèle aux réponses aux agréments, Ecomaison a mené de nombreuses campagnes tout au long de l’année pour informer et former sur les nouvelles obligations tant les adhérents actuels que les futurs : courriers, mailings, webinaires, présences sur salons, encarts publicitaires dans la presse spécialisée, site dédié… « L’idée, c’était de créer une sorte de momentum, d’élan, pour sensibiliser un maximum d’acteurs sur un sujet qui est un peu complexe comme les filières de recyclage ou qui n’est pas encore bien appréhendé par une partie des acteurs du marché », explique Vincent du Granrut, Responsable activité pour la filière bricolage et jardin.
Cette mobilisation-sensibilisation aux nouvelles filières a aussi pris la forme d’un « road show » spécialement tourné vers les acteurs du bâtiment. « C’était important d’aller sur le terrain présenter notre offre de services, parce que c’est une filière qui est très large, très complexe, qui mobilise beaucoup. On a fait 6 régions, on a réuni des centaines de personnes », précise le Directeur Filières.
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Les équipes d'Ecomaison sont parties à la rencontre des collectivités locales et des entreprises pour échanger sur la nouvelle filière de recyclage du bâtiment à Lyon, Aix-en-Provence, Rennes, Toulouse, Bordeaux et Nancy.
Quant aux équipes digitales, elles ont travaillé tout au long de l’année à accompagner la mise en place de ces nouvelles filières. Le chantier numéro 1 du digital a ainsi été la mise en ligne de l’Espace-services, « migration de l’ancien système vers un nouveau adapté à notre activité multi-filières », précise Cécile Cabre, Directrice digital. « On a créé un système souple, qui nous permet d’être agile. On l’a travaillé en mode guichet unique, ce qui est beaucoup plus simple pour l’utilisateur. On a réfléchi les parcours pour les simplifier et avoir un seul parcours qui permette de travailler sur les 4 filières ».
Réorganisation en interne et nouveau conseil d’administration
En interne, cette grande transformation s’est traduite par une réorganisation des équipes par filières : ameublement, articles de bricolage-jardin, jeux et jouets, produits et matériaux de construction du bâtiment. En 2022, une dizaine de nouvelles recrues ont rejoint Ecomaison et 2023 est sur la dynamique.
La gouvernance a également été modifiée avec des comités de secteur par agrément. De nouveaux statuts ont été élaborés. « On va passer de 22 associés à plus de 60. Le conseil d’administration va passer de 15 membres à 20 : 12 pour l’ameublement, 6 pour le bâtiment, 1 pour le jouet, et 1 pour le bricolage-jardin. On est sur une transformation totale du fonctionnement de l’éco-organisme », explique Xavier Rebardy, directeur des affaires règlementaires et juridiques.
Toutes ces transformations se sont concrétisées avec un nouveau nom adopté en octobre 2022 : Ecomaison.
Un nouveau logo, une nouvelle plateforme de marque
La nouvelle identité visuelle d’Ecomaison incarne l’ambition de l’éco-organisme : proposer des solutions fiables, au plus des habitants et des artisans pour trier, donner, réparer et recycler les matériaux et les objets de la maison. Résolument grand public, le logo représente une maison et la boucle de Möbius. Il relie l’intime à un enjeu majeur pour notre planète : celui de créer des ressources à partir de nos déchets.
Ameublement, la nouvelle donne de la loi AGEC
Votée en 2020, la loi AGEC (Anti- Gaspillage pour une Economie Circulaire) se déploie petit à petit. En janvier 2022, la reprise en magasin pour les distributeurs du mobilier est entrée en vigueur. Avec le numéro d’identifiant unique, l’information environnementale pour les consommateurs ou l’interdiction de détruire ses invendus, ces nouvelles dispositions changent la donne pour la filière
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Ameublement, la nouvelle donne de la loi AGEC
Votée en 2020, la loi AGEC (Anti- Gaspillage pour une Economie Circulaire) se déploie petit à petit. En janvier 2022, la reprise en magasin pour les distributeurs du mobilier est entrée en vigueur. Avec le numéro d’identifiant unique, l’information environnementale pour les consommateurs ou l’interdiction de détruire ses invendus, ces nouvelles dispositions changent la donne pour la filière
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Depuis le 1er janvier 2022, de nouvelles mesures de la loi AGEC (Anti- Gaspillage pour une Economie Circulaire) s’appliquent désormais aux adhérents d’Ecomaison. « La loi déplace le centre de gravité de toutes les filières en renforçant la prévention en aval : le réemploi et la réparation », analyse Véronique Poirier, chargée de mission auprès de la Présidence.
Dans ce cadre, la reprise des meubles devient une obligation pour les distributeurs. Pour les accompagner, Ecomaison a mis en ligne un outil d’autodiagnostic qui permet à chacun de connaître quelles sont ses obligations, les solutions proposées et la manière de les mettre en œuvre. Des contenants adaptés aux différentes configurations de magasins sont également mis à disposition ainsi qu’un service de collecte. Si le magasin n’a pas la place d’installer une zone de collecte, Ecomaison propose alors une carte pro donnant accès à des points de collecte à proximité du magasin. Des documents de formations à destination des personnels concernés et un kit de communication pour les consommateurs complètent l’offre d’Ecomaison. Pour les enseignes qui le souhaitent, Ecomaison met également en place des partenariats avec des associations solidaires pour récupérer le mobilier encore en bon état. Une plateforme du don a d’ailleurs été développée pour permettre aux enseignes de proposer leurs invendus aux associations intéressées, la loi AGEC interdisant désormais aux entreprises de détruire leurs invendus non alimentaires.
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Kit de reprise Ecomaison
Information du consommateur et numéro d’identifiant unique
2022 a également vu la généralisation de l’affichage environnemental sur les produits et notamment du logo Triman. « C’était un point impactant pour les producteurs, puisque ça mobilise beaucoup leurs équipes marketing et produits. Quand vous avez des producteurs qui ont 1000, 2000, 10 000 références avec chacune leurs emballages, leurs étiquettes… », souligne Vincent du Granrut, Responsable Activité Filière Bricolage-Jardinage. « Ça a d’ailleurs été le sujet de webinaires pendant les 4 ou 5 premiers mois de 2022 », complète Eric Weisman-Morel, Directeur des Filières.
Pour s’assurer de la conformité des producteurs à leurs obligations, la loi AGEC a rendu obligatoire le numéro d’identifiant unique qui doit figurer sur tous les documents officiels. La mise en place effective de ce numéro a eu plutôt un effet bénéfique sur les adhésions, car de nombreux vendeurs tiers de places de marché, notamment étrangers, ont dû se mettre en conformité. « On a eu un afflux de vendeurs tiers et par ailleurs on a mis en place un contrat spécifique pour que les places de marché qui doivent déclarer les ventes des vendeurs tiers qui n’ont pas d’identifiant unique puissent procéder aux déclarations. », détaille Eric Weisman-Morel. Car une des nouveautés de cette loi est de rendre les places de marché solidaires de leurs vendeurs tiers. En d’autres termes, si les vendeurs ne sont pas enregistrés, c’est à la plateforme de déclarer et verser l’éco-participation.
De nouvelles gouvernances
La loi AGEC a aussi changé la donne au niveau de la gouvernance, en créant une gouvernance externe au niveau de chaque agrément : des comités de parties prenantes composés de 4 collèges : représentants des producteurs, collectivités territoriales, opérateurs de gestion des déchets et associations agréées. « On doit soumettre pour avis un certain nombre de décisions, avant de transmettre l’avis ou l’accord vers les pouvoirs publics. On est dans une démarche beaucoup plus concertée avec tous les acteurs concernés », explique Xavier Rébardy, directeur des affaires règlementaires et juridiques.
Enfin la loi AGEC oblige à la création d’un fonds dédié au réemploi pour chaque filière. « Ce chantier structurant a été mené pendant près d’un an », selon Matthieu Goutti, Responsable Filière Jouets avec les associations et les pouvoirs publics. « Ce qu’on a proposé c’est de mettre en relation un point de collecte et un acteur du réemploi de manière quasi systématique, pour donner une seconde de vie à un maximum de jouets ». Le réemploi est désormais un challenge « des objectifs de volumes sont fixés : il s’agit de les doubler pour la fin de la période d’agrément », annonce Véronique Poirier.
Développer l’économie circulaire dans les territoires
Fort d’un réseau de plus de 6 720 points de collecte à fin 2022, Ecomaison s’investit sur le terrain auprès des collectivités, des associations solidaires, des distributeurs et des opérateurs. Objectifs : construire de nouveaux schémas de collecte et mettre en place des dynamiques locales pour faciliter le tri, développer les activités de réemploi et de recyclage dans les territoires.
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Développer l’économie circulaire dans les territoires
Fort d’un réseau de plus de 6 720 points de collecte à fin 2022, Ecomaison s’investit sur le terrain auprès des collectivités, des associations solidaires, des distributeurs et des opérateurs. Objectifs : construire de nouveaux schémas de collecte et mettre en place des dynamiques locales pour faciliter le tri, développer les activités de réemploi et de recyclage dans les territoires.
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2022 a été l’année de tous les records. Record sur les tonnages collectés, record sur les performances de recyclage, record en matière de valorisation. Des performances rendues possibles grâce à un meilleur tri en déchèterie, des points de collecte supplémentaires et un travail de proximité avec les collectivités et les opérateurs comme le souligne Marie-Eve Fermet, Responsable Opérations. « C’est une progression très nette sur ces résultats, grâce au travail de pilotage fin de tous nos contrats opérateurs, à une très forte présence terrain pour faire en sorte que chaque acteur optimise bien ses opérations. », commente Marie-Eve Fermet, Responsable Opérations.
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Les bons résultats en termes de recyclage et de valorisation reposent aussi sur la recherche permanente d’Ecomaison de donner davantage de valeur aux matières. Ainsi, Ecomaison a lancé en 2022 un appel d’offres sur le traitement, le recyclage et la valorisation de bois CSR (combustible solide de récupération), de matelas et de plastique. Il s’adressait à la fois à des gestionnaires de déchets et à des industriels intéressés par la matière pour pouvoir l’utiliser comme matière première secondaire. « Ce qui est important dans cette démarche, c’est qu’on s’adresse à une diversité d’acteurs intéressés par nos matières », explique Louis-Paul Laclaire, Directeur des Achats et Opérations. « En fonction de leurs besoins, on fournira de la matière plus brute, ou déjà broyée. Ça a donné de la valeur à nos matières recyclées (…) On a réussi à compenser l’impact de l’inflation en vendant mieux nos matières recyclées pour venir réduire la dépense globale d’Ecomaison. »
Le réseau n°1 de points de collecte en France
Pour simplifier le geste de tri des particuliers comme des artisans, Ecomaison travaille à densifier son réseau de points de collecte notamment pour accueillir les nouvelles filières de recyclage. Aujourd’hui 98% de la population dispose d’une solution de collecte à moins de 15 km de son domicile. Pour le bâtiment, le développement du maillage est un sujet central puisque la loi prévoit que chaque artisan ou entreprise du bâtiment puisse avoir accès à un point de collecte à 10 km de son chantier (20 km pour les zones peu denses). Pour ce faire, Ecomaison a mené en 2022 une étude en Aquitaine. Objectifs : identifier les « zones blanches » et s’assurer de la complémentarité entre les points de collecte. « On a recensé tous les points de collecte des déchets du bâtiment : déchèteries professionnelles et publiques, distributeurs de matériaux. Ça nous a permis de voir sur une région ce qu’il convient de mettre en place pour atteindre les objectifs de maillage fixés par l’État », poursuit Louis-Paul Laclaire.
Une application pour faciliter la vie des artisans
Pour faciliter les dépôts des artisans, l’équipe digitale a développé une application pour les déchets du bâtiment. Il permet à l’artisan de trouver le point de collecte le plus proche de son chantier, en fonction des déchets dont il veut se défaire et de prendre rendez-vous. Après avoir déposé ses déchets de chantier, l’artisan obtient une attestation de dépôt, preuve de sa conformité avec la législation.
Un appel d’offres permanent a également été adressé aux déchèteries professionnelles pour qu’elles deviennent points de collecte. « On propose un modèle de contrat original pour les produits et matériaux de construction du bâtiment avec une vision partenariale qui répond aux attentes des gestionnaires de déchets. Plutôt que de les restreindre à la seule activité de réception de déchets, on propose à ceux qui savent recycler ces déchets de les missionner sur la totalité de la chaine de valeur. » Une offre qui a tout de suite séduit ces acteurs privés. « Il fallait trouver un modèle économique qui soit viable pour les opérateurs : leur proposer des conditions d’activité qui les conforte dans leur position et en même temps nous permettre d’avoir une excellence opérationnelle », analyse le Directeur des Achats et Opérations.
Parallèlement, Ecomaison a lancé un appel d’offres pour de nouvelles solutions de collecte pour les filières jouets et bricolage-jardin, « On a de nouveaux besoins de logistique, pour de plus petits volumes, avec un maintien de la qualité. Nous mettons en place de nouveaux contenants plus adaptés et les entreprises capables de les collecter et les trier ».
Premières collectes en déchèteries pour la filière jouets
C’est dans le Jura, terre de jouets, qu’ont eu lieu les premières collectes de jouets dans les déchèteries publiques des Sictom de Lons-le-Saunier et du Haut-Jura. Ces premières expérimentations, qui ont duré de juillet à décembre 2022, ont permis d’en savoir un plus sur le type de jouets collectés en déchèterie et sur le type de contenants à installer. « On a mis des caisses-palettes d‘1m3. Cela nous a permis de voir dans ce type de petits contenants quels types de jouets et quels types de matières, on récupérait (…) Cette expérimentation nous a donné plus d’éléments terrain, plutôt alignés avec la stratégie qu’on avait envisagée ». détaille Matthieu Goutti, Responsable Filière Jouets.
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Elles ont permis également de mobiliser les acteurs locaux notamment les associations solidaires. Un maillon important pour cette nouvelle filière pour qui le don et le réemploi sont au cœur de sa stratégie de deuxième vie. Ecomaison a également lancé en novembre 2022 une opération pilote de collecte de jouets dans les écoles de l’Académie de Versailles. « C’était un pilote pour tester un essaimage sur plus de territoire », explique Matthieu Goutti. Une proposition complémentaire au cahier des charges de l’agrément et qui a rencontré un franc succès : 182 écoles y ont participé pendant la période de Noël ; 15 tonnes de jouets ont ainsi été collectées, 50 000 élèves et leurs parents ont été sensibilisés au don et au réemploi.
Ce type d’opérations permet de fournir un gisement de qualité pour les associations et de développer des programmes pédagogiques à la solidarité et au développement durable. Ecomaison a ainsi équipé chaque école de contenants de collecte et distribué un kit de communication et un livret pédagogique pour les enseignants. Une quarantaine d’associations solidaires du département, partenaires d’Ecomaison ont ainsi récupéré des jouets de qualité qu’ils ont pu donner ou revendre à prix solidaires.
« Les collectes de jouets et d’articles de bricolage-Jardin ont démarré dès la fin de l’année 2022, avant même le démarrage de la collecte des éco-participations, preuve de notre engagement fort dans le déploiement massif et rapide de ces nouvelles filières », conclut Marie-Eve Fermet.
Eco-concevoir et innover pour de nouveaux débouchés
Les investissements d’Ecomaison sont aussi des leviers pour accompagner de nouvelles manières de produire : en s’appuyant sur l’innovation et la R&D, en favorisant l’éco-conception et l’émergence de nouveaux produits. Un test and learn qui fait d’Ecomaison un défricheur de nouvelles technologies.
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Eco-concevoir et innover pour de nouveaux débouchés
Les investissements d’Ecomaison sont aussi des leviers pour accompagner de nouvelles manières de produire : en s’appuyant sur l’innovation et la R&D, en favorisant l’éco-conception et l’émergence de nouveaux produits. Un test and learn qui fait d’Ecomaison un défricheur de nouvelles technologies.
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En matière d’innovation, 2022 a été une année de suivi des initiatives lancées en 2021. Quinze des seize projets retenus sont toujours à l’étude, autour de 3 thématiques :
– La pirogazéification, un traitement du bois avec des procédés thermochimiques qui permettent de dégager du gaz. Cette technologie permet de produire du méthane, à partir de ressources matière, bois ou CSR. Ecomaison a signé un partenariat avec GRT Gaz, le Syctom de l’agglomération parisienne et Citeo pour expérimenter la pirogazéification des déchets bois qui pourrait à terme servir au chauffage urbain.
– L’identification de nouvelles technologies pour toujours mieux recycler les matières historiques d’Ecomaison, notamment le panneau de fibres à densité moyenne (MDF), panneau de fibre bois qui aujourd’hui n’est pas recyclable, mais aussi les mousses et le latex.
– L’introduction des biotechnologies comme la mycoremédiation : la production de champignons qui pourraient « digérer » la pollution contenue dans le bois, mais aussi dans le textile, notamment le textile d’ameublement et de décoration, arrivé dans le périmètre d’Ecomaison en décembre 2022. Tapis, rideaux, stores…. les enjeux de réemploi et de recyclage matières sont forts pour ces nouveaux produits soumis à la REP(responsabilité élargie du producteur).
Des débouchés pour le recyclage du textile dans le Nord
Pour préparer l’extension de la filière REP ameublement vers les textiles de décoration (tapis, rideaux...), une expérimentation a été menée avec un centre technique de l’industrie textile situé dans le Nord, le CETI. L’idée était de trouver des solutions de recyclage d’une partie des matelas qui aujourd’hui n’est pas recyclée : la partie textile qui les entoure. « Cette expérimentation nous a permis de démontrer que certains types de coutils de matelas peuvent être effilochés pour être recyclés pour la production de fil coton et polyester », annonce Fabien Cambon, Directeur Technique et Innovation. Les fils ainsi obtenus peuvent être intégrés dans une boucle vertueuse d’éco-conception pour produire de nouveaux produits textiles.
Un plan de prévention et d’éco-conception pour produire mieux
Les metteurs sur le marché ont à leur disposition des plans de prévention et d’éco-conception pour accélérer leur transition vers une économie circulaire. Objectifs : aider les entreprises à passer à l’action, les inciter à innover. Ecomaison a travaillé avec trois autres éco-organismes pour mettre au point un « mode d’emploi » global pour éco-concevoir les produits mais aussi les emballages. Il s’agit de :
– Citeo pour la gestion des emballages ménagers et papiers graphiques,
– ecosystem, pour la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques,
– Refashion pour la filière textile d’habillement, linge de maison et chaussures.
Le modèle de plan d’action s’appuie sur trois axes : l’augmentation de l’intégration de matières recyclées, la réduction de l’usage de matières non renouvelables, l’amélioration de la recyclabilité. Le modèle offre aussi la possibilité d’aller plus loin sur l’ensemble des étapes du cycle de vie des produits en s’ouvrant par exemple à l’allongement de leur durée de vie. « Ce cadre commun permet à chaque metteur sur le marché d’adapter son plan avec des objectifs et des modalités d’action spécifiques en fonction de sa filière, et de sa maturité sur le sujet de l’économie circulaire, » commente Benoît Godon, responsable éco-conception chez Ecomaison.
Un tableau de recyclabilité a par ailleurs été mis en ligne sur l’espace services, suivant une codification émise par le décret. Il permet aux metteurs en marché de rentrer le code produit et d’en mesurer l’état de recyclabilité.
Le statut du bois énergie, un enjeu pour de nouveaux débouchés
2022 a été une année d’accélération du dossier de « sortie de statut déchet » concernant le bois énergie (CSR), lancé il y a cinq ans. L’enjeu pour Ecomaison est de pouvoir vendre ce produit et donc de générer de la valeur. D’autant plus que le bois énergie est une alternative locale et renouvelable aux énergies fossiles. Une intense série de tests a été menée dans des chaudières de grande capacité : l’équivalent de 500 jours de tests pendant lesquels plus de 30 000 tonnes de bois ont été consommés. Objectif : démontrer la parfaite compatibilité du bois énergie avec des chaudières biomasse classiques. « On a acquis la conviction que ce bois pourrait servir en substitution de produits combustibles dans des chaudières biomasses classiques de grande capacité. On pourrait substituer un produit cher, la biomasse forestière, par un produit moins cher, notre éco-combustible Ecomaison. ». Le dossier de 2000 pages a été déposé au Ministère de l’Environnement. Ecomaison a bon espoir qu’il aboutisse enfin en 2023.
Véronique Poirier, chargée de mission auprès de la Présidence de conclure : « La recherche opérationnelle est un point fort d’Ecomaison. Elle a déjà permis de créer une vraie dynamique circulaire ; c’est une culture forte de l’entreprise. »
Innovation days, déjà 4ème édition
Très attendu par les adhérents, l’Innovation Day a eu lieu le 24 mars 2022, à l’occasion du salon Maison et Objet. « Un rendez-vous devenu incontournable pour notre écosystème », se félicite Fabien Cambon, Directeur Technique et Innovation. « Pour nos adhérents, c’est le lieu unique pour pouvoir rencontrer des innovateurs et leur permettre de faire ce pas de côté, de prendre la mesure de tout ce qu’il est possible de faire grâce à l’éco-conception. »
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Les comptes sociaux
2022 a été une année charnière de transformation. L’exercice 2022 est principalement marqué par les chantiers nécessaires à la mise en œuvre d’un environnement multi-agréments et la poursuite de ceux portant sur la réalisation des objectifs de l’agrément ameublement. Les données de ce rapport correspondent ainsi à celles du cinquième et avant-dernier exercice de l’agrément pour la période 2018-2023 et le premier exercice d’agrément au titre des trois nouvelles filières : jouets, articles de bricolage et de jardin relevant des catégories 3 et 4 et produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment relevant de la 2° catégorie.
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