Eco-mobilier a été de nouveau agréé par l’Etat pour une période de 6 ans (2018/2023) afin de
gérer la collecte, le tri, le recyclage et la valorisation de tous les meubles usagés ainsi que pour
en favoriser le réemploi et la réutilisation.
Objectifs dépassés pour le 1er agrément !
Que de chemin parcouru depuis la création d’Eco-mobilier. A cette date, plus de 50 % du mobilier
usagé était encore enfoui. Après 4 années pleines de fonctionnement opérationnel, plus d’1 million de
tonnes ont été collectées et plus de 90 % de ces meubles usagés ont été recyclés ou valorisés.
L’objectif de 80 % fixé par les pouvoirs publics a donc été dépassé ! « Nous avons dépassé
l’engagement pris vis-à-vis des pouvoirs publics et détourné plus de 9 tonnes de meubles usagés sur 10
de la décharge pour leur offrir une nouvelle vie et contribué à réduire concrètement l’impact
environnemental de ces produits. », explique Dominique Mignon, Directrice générale d’Eco-mobilier.
Viser le ZERO enfouissement
Ainsi, après avoir contribué à réduire l’impact environnemental des meubles grâce à l’efficacité de son
schéma opérationnel, Eco-mobilier s’est fixé pour les années à venir un objectif ambitieux et
responsable : viser le ZERO enfouissement en 2023.
2018/2023 : les grands enjeux à venir
Eco-mobilier a défini plusieurs priorités :
Déployer et optimiser les solutions de collecte : D’ici à 2 ans, des points de collecte séparée des
meubles usagés seront proposés sur la totalité du territoire. Eco-mobilier va également soutenir les
projets innovants visant à améliorer l’expérience utilisateur et les services proposés en déchèterie.
Eco-mobilier souhaite également augmenter les volumes collectés auprès des détenteurs
professionnels hors foyer (hôtels, résidences, etc.) grâce à de nouvelles solutions de collecte et de
partenariat avec les opérateurs de déchets.
Maximiser la valorisation et le recyclage du bois issu du mobilier usagé : Le bois est l’un des
matériaux les plus collectés par Eco-mobilier. Comment maximiser la valorisation et le recyclage de
ces bois issus des meubles usagés ? Que faire de tout ce bois recyclé ? Pour Eco-mobilier, favoriser
l’usage de bois recyclé dans la fabrication de panneaux de particules en France est une des solutions
phare à envisager et à encourager.
Accélérer l’innovation et encourager l’éco-conception : Eco-mobilier va étudier et favoriser le
développement de produits durables, à la fois conçus avec des matières recyclées et correspondant
aux attentes des consommateurs. Eco-mobilier va aussi accompagner les enseignes d’ameublement
dans leurs démarches d’éco-conception, pour que la fin de vie des meubles soit prise en compte dès
leur création. Parce que finalement, le meilleur déchet, c’est celui que l’on ne produit pas !
Prise en charge de la collecte, du tri, du recyclage et de la valorisation des couettes et oreillers
usagés : Le périmètre d’intervention d’Eco-mobilier s’élargit à la collecte, au tri, au recyclage et à la
valorisation des couettes et oreillers usagés, comme décidé par la loi dite de « transition énergétique
pour une croissance verte » d’août 2015. Ce périmètre comprend ainsi : les couettes, oreillers,
traversins, coussins d’assise, de literie, de décoration ainsi que les sacs de couchage. Afin de laisser le
temps aux entreprises de mettre en place le barème et de préparer son affichage, cette prise en
charge sera effective à compter d’octobre 2018.
Favoriser l’engagement de tous
Donner ou jeter ses vieux meubles pour qu’ils soient réemployés, recyclés ou valorisés est loin d’être
un geste anodin. C’est un geste fort, qui contribue à donner une nouvelle vie à ces meubles et à
réduire ainsi leur impact environnemental. Pour aider chaque citoyen à mieux comprendre ce qu’est
l’éco-participation et à quoi elle sert, donner du sens à son geste de don ou de tri, savoir ce que
deviennent leurs meubles en fin de vie, Eco-mobilier va donc multiplier partout en France des actions
d’information, de communication et de sensibilisation.
Les chiffres-clés d’Eco-mobilier (estimation à fin 2017)
- plus de 4 000 points de collecte :
- déchèteries publiques
- plateformes de l’économie sociale et solidaire
- distributeurs ou professionnels volontaires
- 520 000 tonnes collectées, valorisées à 93 %, dont 58 % de recyclage